De jacht is open. De verkoop van BIAC aan Macquarie komt in aanloop van verkiezingen in het schootsveld. PAN doet eerste zet

 

Website B.A.Libre april 2007
 
On reparle de la vente de BIAC...

 

L’hebdomadaire satirique PAN croit savoir que suite à une « demande d’information » de la Commission européenne, l’Etat belge et certains anciens fonctionnaires haut placés de la BIAC vont avoir des comptes à rendre...

En cause, la revente, à la va-vite par le gouvernement arc-en-ciel, de sa florissante société d’intérêt publique, la BIAC. Selon PAN, le choix de Macquarie pour la vente de l’aéroport ne se justifiait pas par des critères objectifs ; l’hebdomadaire évoque un prix trop bas et n’exclut pas l’existence de pots-de-vin. Pour lire l’intégralité de l’article : http://www.lepan.be

Cet article du PAN a le mérite de soulever à nouveau la question de la privatisation de l’aéroport dans des conditions opaques : le contrat de vente entre l’Etat et Macquarie n’a jamais été rendu public. Des parlementaires ne devraient-ils pas en exiger communication ?

Contrairement à ce qu’écrit le PAN, la presse a affirmé, à l’époque, que l’offre de Macquarie était beaucoup plus généreuse que les autres et que l’Etat avait dû faire des concessions sur le contrat de vente (garantir un certain volume de vols ? L’ouverture la nuit ? qui connaît les clauses du contrat ?) pour conclure un marché avantageux pour ses caisses et pour Pierre Klees.

Qu’en est-il exactement ? Peu avant la vente à Macquarie, l’Etat belge a vendu des terrains jouxtant l’aéroport dont il était propriétaire à la BIAC à un prix ridicule (environ 750 BEF le m2), bien inférieur à celui évalué par le Comité d’acquisitions, soi-disant justifié par le statut de ces terrains, inconstructibles. Aujourd’hui Macquarie compte rentabiliser ces terrains achetés à bas prix en y construisant des bureaux, des hôtels et un centre de congrès. Une sorte d’Aéropole qui concurrencerait directement Bruxelles.

Une enquête complète sur les conditions de la vente à Macquarie s’impose...

 

 

Hieronder de tekst uit PAN

Biac : 400 millions €  dans l'air

 

On les croyait isolées ! Mais qui l’eu cru, on découvre que les folies immobilières des liquidateurs Reynders et compères, dévoilées en juin dernier pour boucler le budget, ne sont pas orphelines. Le père biologique ? La revente, il y a quelques années, de la BIAC, la société d’intérêt public gérant l’aéroport de Zaventem. Pour une bouchée de pain !

 

 

Suite à une « demande d’information » déposée par la Commission européenne, l’Etat belge et certains anciens fonctionnaires haut placés de la BIAC vont avoir des comptes à rendre… En cause, la revente, à la va-vite par le gouvernement arc-en-ciel, de sa florissante société d’intérêt publique. Celle-ci sera-t-elle l’héroïne du prochain drame social belge ?

Belgique maxi discount !

En 2001, l’Etat décide de revendre ses poussiéreux monopoles. Dans le lot, derrière Belgacom, la Poste, la SNCB et Belgocontrol, on trouve la BIAC, une entité au potentiel de développement énorme, au vu de l’expansion de la capitale européenne. Aux yeux des tops managers (rouge-bleu-vert) de l’arc-en-ciel, elle doit être liquidée au plus vite ! Du côté des acheteurs, on retrouve des compagnies française, hollandaise, anglaise et australienne. Mais l’Etat semble avoir un petit faible pour la société australienne Macquarie, qui n’offre pas plus que les autres. Pierre Klees, administrateur délégué de la BIAC à l’époque, négocie juste avant son retrait avec les kangourous, et file la patate chaude – la signature de l’accord de vente – à son successeur, le socialiste flamand Luc Van Den Bossche (oui oui, le papa de Freya). Mais qui dit patate, dit champ de patates ! On remarque que les parts de l’Etat sont revendues pour le tiers du prix, soit 200 millions d’€, loin derrière les 600 millions d’€ réévalués, une estimation au bas mot. Un aéroport au prix d’un champ de patates, et 400 millions d’€ de pertes de profit pour l’Etat belge. Qui l’a dans l’os ?

Pour des maxi éclaircissements…

Les questions se posent alors… Si le choix de l’acquéreur ne se justifie pas par le meilleur prix, pour quelles autres raisons l’Etat belge a-t-il joué les compagnies low-cost en bradant la vente, laissant ainsi sur le carreau des offreurs plus… offrants ? Car ceux-ci sont francophones, disaient à l’époque certains Flamands, comme Johan Vande Lanotte, en parlant des Français. Il cherchait sans doute à éviter l’incident diplomatique… Johan, qui voulait combler les trous dans le budget fédéral, aurait refusé de se faire un petit bénef pour le même prix ? Selon Olivier Henin, du SPF Finance, administrateur de la BIAC depuis deux ans et président du comité d’audit, « le cabinet Finances n’a pas mené ces négociations », c’est surtout le cabinet Vande Lanotte qui s’en est occupé. Et l’offre de Macquarie était la « meilleure offre en valeur absolue ». Une valeur absolue qui noie le poisson, à en croire cette réévaluation des actifs immobilier effectuée par une société d’audit indépendante juste après la revente de ceux-ci : évalués à un milliard d’€ par l’Etat, on est passé à 1,6 milliards d’€. Bref, 600 millions d’Euros… Une broutille dira-t-on !

… Avec des maxi questions

Pourquoi tant de précipitation ? La vente des parts aurait-elle été bradée au bon profit d’intérêts financiers… particratiques ? Y aurait-il eu pot-de-vin, comme dans tout système bien huilé ? Pierre Klees, lui, n’a « jamais entendu parler d’un seul franc de pot-de-vin ». A la BIAC, « on n’a jamais entendu parlé d’une quelconque enquête » à ce sujet. Normal, le premier sondable doit être l’Etat belge. Chez Luc Van den Bossche ensuite, l’administrateur délégué actuel de la BIAC, « personne ne s’est présenté ici pour enquêter sur quoi que ce soit », et n’a bien évidemment rien négocié. Et que disent les ministres en place dans le gouvernement arc-en-ciel (99-03) ? On n’a jamais non plus entendu parler de caisse noire. Mais si tant de personnes prétendent être des cigales, n’y aurait-il pas une fourmi déguisée quelque part ? Une langue de bois globalisante ne sévirait-elle pas dans les hautes sphères ?

Notre jeu concours : si argent noir il y a (eu), quels partis auraient eu le temps de faire disparaître le pognon, de le brûler (Vandenbroucke ?), ou de l’utiliser de manière plus discrète que certains socialistes francophones… agustisés ? A gagner, un vol aller-retour vers la destination de votre choix, avec Brussels air libre. Pour le reste, suite au prochain épisode…