HET VERKIEZINGSPROGRAMMA VAN MF-FDF
 

SPEECH VAN OLIVIER MANGAIN dd 6.3.2004

Faire respecter Bruxelles

  « Faire respecter Bruxelles, nous nous y employons également dans le dossier des nuisances sonores du survol aérien de Bruxelles et de sa périphérie.

Nous savons à qui nous avons affaire. A celui dont je disais encore récemment au quotidien « Vers l’Avenir » qu’il est le spécialiste de la « martyrisation » à bon compte. Un pauvre petit Calimero dont les larmes, on aurait dû y songer au moment de l’accident, auraient suffi à éteindre sans difficulté l’incendie du Marly.

Un ministre francophone se serait permis le quart du dixième de ce que Bert Anciaux a déjà fait, son sort aurait été scellé depuis longtemps.
Mais voilà, notre homme est protégé par la Flandre nationaliste. Nous savons une fois pour toutes qu’avec lui la loyauté ne sera jamais au rendez-vous. Toute la vigilance doit dès lors être exercée dans ce dossier du survol aérien de Bruxelles et de sa périphérie par le Comité ministériel restreint et, au sein de celui-ci, par les vice-premiers ministres francophones.

Nous sommes respectueux de l’accord gouvernemental. Maintenant que la Cour de Cassation a levé l’hypothèque de l’astreinte à charge de l’Etat qu’avait prononcée un arrêt audacieux d’une Chambre flamande de la Cour d’Appel de Bruxelles, il n’y plus aucune raison d’accepter d’agir dans la précipitation. Au contraire, l’arrêt du Conseil d’Etat qui a suspendu l’avant-dernier plan du ministre Anciaux, celui du 3 décembre, garde toute son autorité. Prendre en compte la sécurité, la densité de la
population, l’objectivation des nuisances sonores sur base d’un cadastre du bruit, sont autant de préalables à rencontrer avant l’élaboration d’un plan définitif.

Le gouvernement bruxellois doit maintenir auprès du gouvernement fédéral son exigence d’être pleinement associé à toute décision se rapportant soit à l’élaboration d’un nouveau plan, soit à l’avenir de DHL.

L’avenir de l’aéroport de Bruxelles-National sera un des enjeux majeurs de la campagne électorale régionale à Bruxelles. Sur cette question aussi, nous voulons parler clair et nous prenons des engagements précis. Nous ne pouvons accepter que cet aéroport, dont l’activité est totalement dépendante du rayonnement européen et international de Bruxelles, réserve ses nuisances environnementales aux Bruxellois des 19 communes et de la périphérie et n’accorde ses avantages économiques,
notamment en termes d’emplois, à la seule Flandre. Notre priorité est de réduire les nuisances sonores nocturnes. A défaut de pouvoir exiger à brève échéance la fermeture d’un aéroport si proche d’un centre urbain, ce qui se conçoit depuis longtemps pour d’autres aéroports en banlieue d’une grande ville, nous refusons que la BIAC cherche à imposer une augmentation du plafond de 25.000 mouvements nocturnes autorisés par an à l’aéroport de Bruxelles-National.

Tant Didier Gosuin que moi-même avons déjà réagi avec fermeté à ce coup de Jarnac porté par la BIAC à l’accord du gouvernement fédéral concernant les activités de DHL en Belgique. Le gouvernement bruxellois devra tôt ou tard prendre attitude de manière encore plus décidée dans ce dossier. Nous lui donnons rendez-vous au plus tard, s’il nous est donné, à la négociation pour la formation du prochain gouvernement régional bruxellois. Quant à nous, notre discours et notre engagement en campagne électorale seront sans ambiguïté. » (...)