BAL ZIET STRATEGIE OM BRUSSEL MEER TE LATEN OVERVLIEGEN ACHTER OOSTRANDSAGA, TERUG NAAR RINGROUTE GEEN OPLOSSING VOOR LAKEN

 

PERSBERICHT dd 7.5.2004

 

 

La stratégie était grosse et prévisible : on commence par écraser la périphérie est de Bruxelles et une partie de Woluwe sous une avalanche d’avions, ensuite on attend les réactions. Lorsque le tollé prévisible se déclenche, Louis Michel - qui a laissé promulguer ce « plan de dispersion équitable » - vole au secours de l’Oostrand et promet de soulager ses habitants. En finale, le gouvernement publie une correction en 9 points du « plan » Anciaux, qui allège le sort de l’Oostrand et aggrave encore la situation des Bruxellois survolés. Bien joué Monsieur Anciaux !

 

Bruxelles Air Libre Brussel est évidemment solidaire de l’inacceptable souffrance infligée aux habitants de l’Oostrand survolés à très basse altitude et comprend d’autant mieux le problème, qu’une partie de ses membres subit la même situation. Mais pour l’association des Bruxellois survolés, les modifications présentées ne constituent pas une réponse satisfaisante à la publication précipitée du « plan » Anciaux, sans étude suffisante et notamment sans disposer du cadastre du bruit réel requis. C’est un emplâtre sur une jambe de bois. Un bricolage préélectoral qui ne remet pas en question les résultats catastrophiques du « plan » Anciaux, avec le silence complice de tout le gouvernement fédéral.

 

Une analyse de ces 9 retouches démontre que le ministre n’avait pas anticipé sur les conséquences des mesures prises. Il continue à procéder par essais et erreurs. Malheureusement, les auteurs de ces 9 propositions ne s’autorisent pas à dire que finalement ce plan n’est pas praticable. Il faudra bien un jour le reconnaître, et lorsque l’on constate qu’on s’est trompé, le plus tôt est toujours le mieux.

 

Deux éléments importants doivent encore être confirmés par le gouvernement et il n’est donc pas possible de dire aujourd’hui, avec précision, le nombre de vols supplémentaires que les Bruxellois devront subir. Il est cependant certain que le recours plus massif à la piste de décollage principale (25 R) braquée sur Bruxelles et les virages à droite à partir de la piste de l’Oostrand (20) viendront s’ajouter à la masse des décollages effectués sur Bruxelles, au récent rétablissement de la route Chabert et à la route de nuit Onkelinx. Quant au retour de la route du Ring sur son ancien tracé tel qu’annoncé par le bourgmestre MR Jacques Vandenhaute - il n’en est plus question ! Cette nouvelle route continuera à réveiller des milliers de personnes de Laeken, de Jette et de Ganshoren, au-dessus desquelles elle a été déplacée depuis bientôt un an.

 

Tout cela confirme que pour les vols de nuit à l’aéroport urbain de Zaventem, la seule solution est leur suppression. Leur dispersion confrontera le gouvernement, dès après les élections, à la demande de doublement des vols de nuit faite par DHL. Où pourra-t-il disperser ces 39.000 vols de nuit exigés ?

 

Pour les vols de jours, seule une spécialisation de cet aéroport en trafic passagers permettra de ne plus survoler de zones densément peuplée à moins de 2.000 mètres d’altitude et un fond d’indemnisation des victimes devra permettre aux personnes se trouvant sous les nouveaux couloirs, tracés au-dessus de zones moins peuplées, de s’installer ailleurs sans frais. C’est à ce prix que l’aéroport restera exploitable.