letterlijk wat touwaide al jaren herhaalt

Dossier des nuisances aériennes: programme du CDH.

La régulation du transport aérien et la lutte contre les nuisances aériennes

Pour le cdH, la bonne gestion de l’aéroport de Bruxelles-National suppose d’adopter une véritable approche de développement durable dans ses dimensions sociales, économiques etenvironnementales. La gestion actuelle de l’aéroport de Bruxelles-National augmente les risques pour la santé et lasécurité des riverains de l’aéroport, non seulement en raison du bruit inhérent aux survols mais également parce que le risque d’accident avec des conséquences dramatiques ne peut être ignoré. Il est donc urgent et impératif de dégager enfin une solution équilibrée dans ce dossier.

Le cdH propose de:

 Mettre en oeuvre le plus rapidement possible l’accord du Conseil des Minstres du 26 février 2010 concernant le nouveau plan de dispersion des vols et d’évaluer son efficacité avant de le transposer dans un projet de loi ;

 La création d’un fonds de financement destiné à supporter les coûts des isolations et expropriations, lequel serait financé par les amendes perçues pour non respect desprocédures aéronautiques ;

 La transparence de toutes les informations disponibles au profit des communes, des riverains et de tout voisin de l’aéroport ;

 La création d’une Autorité neutre de contrôle des nuisances aériennes et du respect de toutes les procédures par tous les acteurs aéroportuaires ;

Au niveau des procédures aériennes au sens strict, le cdH défend :

 Le maintien en dehors de toute exploitation préférentielle des pistes de dépannage 02, 07 et 20 qui n’ont pas été construites en vue d’absorber un trafic important ;

 Le maintien de l’emploi préférentiel de la meilleure piste, la 25R, avec une limite de vent arrière supérieure à 7 noeuds, avec une définition exhaustive des rafales de vent ainsi que de leur mode de calcul ;

 L’interdiction de nouvelles procédures aériennes qui concentreraient les survols sur Bruxelles, sa périphérie et le Brabant Wallon ;

 La fin de l’utilisation préférentielle partielle de la plus courte piste de décollage 20 le weekend, ainsi que la définition d’une limite de poids au décollage sur cette piste spécifique etmoins bien équipée ;

 La réalisation d’un véritable cadastre du bruit dans toutes les zones survolées, sur base d’un réseau performant et étendu de sonomètres ;

 La sécurité maximale de toutes les opérations aériennes, avec la création d’une zone de sécurité RESA en bout des pistes 20 et 25 ;

 Créer un institut indépendant de contrôle des nuisances aériennes ;

 Développer les synergies avec les aéroports régionaux et mettre à l’étude la possibilité de construire un nouvel aéroport national en dehors de toute zone urbaine.