UBCNA eist nog altijd isolatie en onteigening voor andere regio's dan Oostrand

Schouppe ignore la prudence des affaires courantes

Communiqué UBCNA du Lundi 28 février 2011

L’UBCNA s’étonne de la précipitation soudaine du Secrétaire d’Etat CD&V à la Mobilité, Etienne SCHOUPPE, pour faire passer en pleine période d’affaires courantes des arrêtés royaux qui permettraient une différenciation des redevances aéroportuaires selon les services offerts aux voyageurs et aux compagnies aériennes ; tarification selon le service qui induirait l’arrivée d’un Terminal Low Cost à Bruxelles-National.

Une telle décision politique dépasse largement la notion des affaires « prudentes » de la gestion habituelle de l’Etat d’un Gouvernement démissionnaire.

L’UBCNA rappelle qu’en juillet 2009, les 3 partis francophones du Gouvernement Fédéral avaient défendu un NON catégorique à toute activité Low Cost à Bruxelles-National, et que le Gouvernement avait décidé d’enterrer définitivement ce sinistre projet. D’autant que Brussels Airport avait déjà construit son terminal Low Cost sans permis d’urbanisme, sans permis d’environnement et en toute infraction environnementale sans aucune étude préalable des incidences des vols Low Cost sur l’environnement immédiat du site de Zaventem.

Pour l’UBCNA, les récents avis de la Cour Européenne de Justice en matière de légalité des normes de bruit environnementales de l’Arrêté Gosuin confirment si besoin en était encore que ni Brussels Airport ni la Région flamande ne peuvent tout se permettre à Bruxelles-National, et ne peuvent certainement pas continuer à vouloir développer un aéroport sans jamais tenir compte de son environnement urbanisé immédiat.

Le moment est venu d’affirmer clairement que ni les vols de nuit ni les bruyants vols de fret et autres vols cargos n’ont encore leur place à Bruxelles-National, et encore moins les vols Low Cost. D’autres aéroports se sont spécialisés dans ce type de trafic, et certaines régions ont eu le courage d’isoler et d’exproprier les zones d’habitation les plus directement survolées dans d’autres aéroports.

A Bruxelles-National, on ne fait rien : ni isolation, ni expropriation, toujours pas de hall pour les essais de réacteurs et le mur anti-bruit a été ouvert pour permettre la construction de bureaux et de maisons résidentielles.

Les vols Low Cost, par leur fréquence et leur horaire ( décollage matinaux et arrivées tard en soirée ) seraient une grave nuisance insupportable pour tous les riverains de Zaventem, Bruxelles-National n’a pas besoin de ce trafic supplémentaire.

Enfin l’UBCNA s’étonne que Schouppe interprète une Directive initiée pour assurer la transparence de la tarification des services prestés dans un aéroport, pour tenter d’imposer en pleine période d’affaires courantes une décision controversée sur le Low Cost.

Schouppe ferait mieux de travailler sur la finalisation de l’accord pris par le Gouvernement en février 2010, tout le monde attend toujours que cet accord soit pleinement exécuté : il manque toujours une clarification évidente sur les normes de vent ainsi que la création de nouvelles routes de décollage devant éviter le survol des zones les plus survolées actuellement.

Au travail Schouppe, pour diminuer les nuisances des avions autour de Bruxelles-National et pas pour augmenter le trafic avec des survols intensifs d’avions Low Cost.

Peggy CORTOIS

Administratrice-déléguée de l'UBCNA