UBCNA zegt  niet meer dat  het "de omwonenden" vertegenwoordigt maar noemt zich voortaan (terecht) een Belgisistische associatie van luchthavenomwonenden

 

Commentaar Daedalus: “Tot op heden heeft de UBCNA geijverd om zo veel mogelijk vluchten te weren uit de oostrand en het BHG. In haar betoog vergeet UBCNA voorzitter Peggy Cortois wel dat de oostrand ook Vlaanderen is. Of loopt deze dochter van een Vilvoordse burgemeester al vooruit op een staatshervorming naar een bepaald Franstalig model waarbij de faciliteiten gemeenten naar Brussel gaan?
Overigens zou enkel Brussel profiteren wanneer ook het luchtruim geregonaliseerd zou worden, De oostrand zou nog meer hinder ondervinden, daar de toestellen vertrekkend van banen 25 op een lagere hoogte de bocht naar links zouden moeten nemen en een groter gebruik van baan 20 nodig zou zijn dat overvliegen van het BHG wel volledig kan vermijden.
Mevrouw Cortois vergeet ook dat wanneer het luchtruim van de regionale luchthavens zou geregionaliseerd worden, dat er in Bierset praktisch geen toestellen meer kunnen opstijgen indien Vlaanderen dwars zou liggen, daar Vlaanderen praktisch in het verlengde van de startbaan aldaar ligt."

 

Régionalisation des aéroports : position et communiqué de l'UBCNA
 
Communiqué UBCNA 28/05/2010 
 
L', la plus importante association belge regroupant des communes et riverains d'aéroports a pris connaissance du mémorandum adressé au futur gouvernement fédéral par les dirigeants de Liège Airport, lesquels demandent une régionalisation de Zaventem, ex-Bruxelles-National.
 
Pour l'UBCNA, c'est très clair : ou on régionalise TOUT en matière de politique aéroportuaire ou rien. Quand on dit tout cela traite aussi bien de l'espace aérien que de la gestion des aéroports que de la certification des avions et des agréements de vol ainsi que du contrôle aérien.
 
L'UBCNA adresse donc une mise en garde à tous les nationalistes qui veulent récupérer pour la Flandre la gestion de Zaventem ex-Bruxelles-National : on va être très clair : si on régionalise la politique aéroportuaire en Belgique, cela implique dans une logique confédérale que l'espace aérien serait aussi régionalisé. Et de ce fait, il faudrait un traité de coopération entre les entités confédérées quant au survol des autres régions.
 
Bruxelles-Capitale, gestionnaire de son espace aérien, ne se laissera pas devenir la poubelle aéronautique de la Belgique. Si la Flandre veut elle-seule autogérer son aéroport à Zaventem, elle doit aussi auto-gérer ses nuisances et les prendre au-dessus de son seul territoire. C'est à prendre ou à laisser, c'est tout ou rien; mais pas de solution hybride à la sauce belge.


Une éventuelle régionalisation de Zaventem n'est envisageable, pour l'UBCNA, qu'à la seule condition que l'espace aérien soit aussi régionaliser. Il serait en effet inacceptable que la Région flamande développe son aéroport régional de Zaventem aux portes de Bruxelles, en en faisant subir exclusivement toutes les nuisances que sur une autre région, en l'occurence la Région de Bruxelles-Capitale.
 
Si les politiques séparatistes veulent que les Régions deviennent totalement maîtres de leurs aéroports, alors ces mêmes régions doivent aussi devenir maîtres de leur espace aérien.
 
La Région de Bruxelles-Capitale sera alors responsable de la gestion de son espace aérien et pourrait le limiter ou en restreindre l'accès, afin que Bruxelles puisse respirer sans devenir la poubelle sonore de Zaventem.
 
Peggy CORTOIS
Administratrice-déléguée de l'UBCNA ( non candidate aux élections )


Liege Airport veut régionaliser Zaventem

Les dirigeants de Liege Airport critiquent, dans un mémorandum adressé au futur gouvernement fédéral, le fonctionnement des compétences aériennes toujours nationales et suggèrent d'achever la régionalisation du ciel belge, peut-on lire vendredi dans Le Soir.
Brussels Airport est un concurrent de Liège ou Charleroi, régionalisés comme Ostende ou Anvers. Il n'y aurait plus de raison qu'il subsiste le seul sous tutelle nationale, "ce qui crée une distorsion de concurrence car l'État fédéral est enclin à le favoriser par rapport aux aéroports régionaux...", indique-t-on dans le mémorandum.

Liege Airport suggère également à la Région wallonne de refuser de contribuer davantage au coût du contrôle aérien par Belgocontrol, qualifié de trop cher et peu rentable. Il critique également le fait que le "national" refuse depuis dix ans que les contrôleurs aériens de Liège soient certifiés radaristes, mais prône néanmoins pour que le contrôle aérien wallon continue à être en partie opéré par les militaires.

Le mémorandum déplore aussi le fait que le trafic aérien se ferait toujours en faveur de Zaventem ou des opérateurs qui fréquentent les pistes ex-nationales.

Au cabinet du ministre wallon de tutelle, André Antoine, on évite de commenter ce document, indique vendredi Le Soir.