Er staan goeie zaken in dit eisenpakket. B.v. het objectief overzicht van alle hinderzones op basis van minstens twee vliegseizoenen; identieke spreiding van vliegroutes vanaf 20 als vanaf 25R; gebruik van « non aedificandi » zones voor landingen op 25R en 25L en na vertrek DHL alleen overblijvende nachtslots gebruiken als eerste stap naar afschaffen nachtvluchten. Voor de rest leest u best zelf.

 

 

AVIONS : Monsieur Yves Leterme doit absolument revoir sa note sur les procédures pour Zaventem, car pour manque de contenu, il est recalé en première session!

 

Communiqué de Presse des 3 associations AWACSS Wezembeek, WAKE-UP Kraainem et UBCNA Bruxelles/BUTV Brussel sur la note du formateur du Gouvernement Fédéral

 

 27.7.2007

AVIONS : Monsieur Yves Leterme doit absolument revoir sa note sur les procédures pour Zaventem, car pour manque de contenu, il est recalé en première session!

 

Les 3 plus importantes associations de riverains de l'aéroport de Bruxelles et de sa périphérie, AWACSS Wezembeek, WAKE-UP Kraainem et UBCNA Bruxelles/BUTV Brussel ont pris connaissance avec étonnement de la note malheureusement in-intéressante déposée par le formateur Monsieur Yves Leterme pour tenter de sortir du dossier embourbé des nuisances générées par le développement chaotique de l'organisation des vols de jour et de nuit à l'Aéroport de Zaventem.

 

Alors que l'informateur de Sa Majesté Le Roi, Monsieur Didier Reynders, avait su après sa rencontre avec tous les riverains, résumer parfaitement la situation, poser les questions essentielles, et avait bien compris que toute solution durable dans ce dossier ne tiendrait qu'à partir du moment où l'on disposerait d'une cartographie objective des nuisances subies tout autour de l'aéroport; le formateur du Gouvernement, Monsieur Yves Leterme, se contente de 4 lignes laconiques noyées dans un catalogue digne d'une boutique de télé-achat!

 

Si Monsieur Yves Leterme croit qu'il va trouver une solution durable en déclarant laconiquement " qu'il faut prévoir à court terme une solution grâce à une répartition équitable et équilibrée des nuisances liées à l'exploitation de l'aéroport ", c'est que malheureusement il n'a pas encore compris toute l'étendue politique de ce dossier.

 

Les 3 principales associations de riverains rappellent le contenu de leur cahier de renvendications à tous les négociateurs gouvernementaux :

 

- revenir à l'organisation des vols, l'utilisation des routes et des pistes avec les normes de vent incontestées d'avant le CATASTROPHIQUE plan de dispersion d'Anciaux

- dresser une cartographie objective et complète de la situation des nuisances subies sur base d'au moins deux saisons aéronautiques

- respecter tous les jugements : interdiction d'utilisation abusive de la piste d'atterrissage strictement alternative 02 et non utilisation de la piste secondaire de décollage 20 en journée et le week-end

- prendre en compte tous les survols autour de l'aéroport y compris pour les zones coincées entre plusieurs pistes comme l'Oostrand

- cesser immédiatement toute forme de concentration insidieuse sur la seule zone de l'Oostrand depuis les pistes 02, 20, 25 R et 25 L

- agir sur les avions, par une politique volontariste de réduction des nuisances sonores aériennes ( limitation de tonnage la nuit à 150 tonnes, diminution du QC à 8,0 la nuit, à 12,0 le matin et en soirée ainsi qu'à 48,0 en journée, retrait des avions les plus bruyants )

- créer une autorité indépendante de contrôle chargée de veiller au respect strict de toutes les procédures aériennes

 

Pour les 3 associations, il est clair que le point de départ de toute négociation doit être la suppression immédiate de l'excécrable plan de dispersion de Bert Anciaux, qui - sous des faux airs de prétendue dispersion - a abouti à un vrai plan de concentration insupportable des nuisances d'avions sur la seule région de l'Oostrand par une utilisation intensive de la piste d'atterrissage de secours 02, de la très dangereuse et très courte piste de décollage 20 en plus des nombreux décollages 25 R que l'Oostrand endurait déjà.

 

Tant que Monsieur Yves Leterme ne commencera pas par objectiver scientifiquement les nuisances subies tout autour de l'aéroport, rien ne sera possible. Il est grand temps que tous les politiques sachent enfin qui est survolé et qui ne l'est pas, et que cesse la désinformation totale organisée par certains dans ce dossier.

 

Monsieur Yves Leterme doit vraiment revoir sa copie, il est malheureusement recalé en première sess'.

 

Une meilleure étude sur la réalité de la situation des  survols depuis l'aéroport de Zaventem s'impose au formateur du Gouvernement.

 

Plus que jamais, il est indispensable que Monsieur Yves Leterme consulte en priorité les pilotes, la BeCA, Biac, Belgocontrol et Airportmediation pour se rendre, enfin, compte de la réalité sur le terrain en disposant d'avis objectifs et compétents, basés sur une expérience reconnue de ces acteurs, les premiers concernés, du monde aéronautique belge et bruxellois.

 

***

 

AWACSS Wezembeek

 

Michel J. FOUARGE, Président

Frédéric PETIT, Administrateur

 

UBCNA Bruxelles - BUTV Brussel

 

Jacques VANDENHAUTE, Président

François van HOOBROUCK, Vice-Président

Bernard GUILLAUME, Vice-Président

Peggy CORTOIS, Administratrice déléguée

 

WAKE-UP Kraainem

 

Jacques COOMANS, Président

Elisabeth de FOESTRAETS, Administratrice

 

 

 

AWACSS Wezembeek

WAKE-UP Kraainem

UBCNA - BUTV

 

 

Cahier de revendications des associations de l’Oostrand,

AWACSS Wezembeek, UBCNA Bruxelles - BUTV Brussel et WAKE-UP Kraainem, et adressé aux responsables politiques

et au prochain gouvernement - Juin 2007.

 

  

Fin du Plan de Dispersion !

 

L’aéroport de Bruxelles-National, entouré de toutes parts de zones densément peuplées, ne peut plus croître sans nuire gravement à la santé et à la sécurité des citoyens.

 

Le Plan de Dispersion de Bert Anciaux, qu’aucun responsable politique au pouvoir n’a eu le courage de désavouer, n’a fait qu’aggraver la situation et a provoqué un déferlement d’actions en justice, dont la majeure partie a été gagnée par les riverains contre l’Etat Belge.

 

Les associations de l’Oostrand exigent que l’on mette immédiatement fin au Plan de Dispersion, qui était soi-disant provisoire (déclaration gouvernementale du 3 décembre 2003) et soumis à une évaluation sur base d’un cadastre de bruit réel,

mais qui est bel et bien toujours là depuis mars 2004 !

 

Aucune stabilité juridique ne pourra voir le jour, tant que le Plan de Dispersion sera là ! D’innombrables arrêts juridiques, tous liés au Plan de Dispersion, ne sont jamais respectés, des astreintes incontestablement dues aux riverains qui n’ont jamais été payées !

 

L’Etat Belge s’est offert le luxe de dépenser plus 1,2 millions d’euros en frais de justice pour défendre un Plan qui en décembre 2003 était qualifié comme…provisoire ! Plus d’un million d’euros sans qu’aucun Ministre n’ose y mettre fin. Et on nous parle de bonne gouvernance !

 

Vu la situation urbaine de l’aéroport, nous exigeons que le nombre de mouvements soit limité à 250.000 par an et  nous refusons catégoriquement l’augmentation jusqu’à 400.000, voir 450.000 mouvements, souhaitée ardemment par la Région Flamande et par l’exploitant de l’aéroport Macquarie.

 

Il est tout à fait inadmissible qu’en l’an 2007, où on devrait enfin prendre en compte autant l’aspect environnemental que l’aspect l’économique, les dirigeants se bornent à viser uniquement le développement économique, sans même ne prévoir aucune mesure environnementale !

 

Il est scandaleux qu’à ce jour, pas le moindre euro n’ait été investi ni dans l’expropriation, ni dans l’isolation des habitations touchées. On a investi 3 milliards de francs belges pour le nouveau Pier, on va investir des sommes astronomiques dans les nouvelles infrastructures autour de l’aéroport, mais pas un euro pour l’environnement, ni pour les habitants qu’ils habitent en Région Flamande ou en Région Bruxelloise.

 

Nous sommes bien conscients de l’importance de l’aéroport de Bruxelles-National comme pôle d’emploi, mais nous ne sommes pas prêts à sacrifier toute une région au nom d’un développement économique qui vise uniquement le gain et qui méprise l’environnement ainsi que la santé des citoyens !

 

L’aéroport de Bruxelles-National doit avoir un statut d’aéroport de jour pour passagers où ni les vols de nuits, ni les vols cargos n’ont leur place !

 

Vols de jour

 

Les pistes parallèles 25 L et 25R doivent être préférentielles, 25R pour les décollages et 25L et 25R pour les atterrissages.

 

C’est en fonction de cette configuration historiquement bien connue des riverains, que ces derniers se sont installés les 50 dernières années autour de cet aéroport.

 

En ce qui concerne les départs de la 25R, une répartition des vols a de tout temps été appliquée : virage gauche, virage droite et tout droit.

 

Nous demandons toutefois que les mêmes principes soient appliqués pour l’Oostrand que pour le Noordrand, c’est à dire l’éclatement sur différentes routes/couloirs pour les départs de la 25R.

 

Actuellement, les départs de la 25R virage à droite vers le Noordrand sont éclatés sur 4 routes différentes. Les départs de la 25R virage à gauche vers l’Oostrand et la balise d’Huldenberg, sont concentrés sur une seule trajectoire.

 

Il nous semble  également important que l’on donne aux habitants de Diegem et d’Haren qui le souhaiteraient la possibilité d’être isolés ou expropriés. Jusqu’à présent nous avons uniquement pu observer des nouvelles constructions dans ces communes, ce qui nous mène à dire que la plupart des habitants de ces 2 communes ne semblent pas être dérangés ni par le bruit, ni par la pollution engendrés par les survols. Et pourtant le but officiel poursuivi par le père du Plan de Dispersion, Bert Anciaux,  fût soi-disant bien de soulager ces deux communes…

 

En ce qui concerne les atterrissages par les pistes 25L et dans une moindre mesure 25R, des couloirs « non aedificandi » inscrits au plan de secteur depuis les années 50, permettent d’atterrir sans déranger la population.

 

Afin de permettre aux pistes parallèles 25R et 25L de jouer pleinement leur rôle de pistes préférentielles, les normes de vents doivent être définies de telle sorte que les pistes 25R et 25L puissent être utilisées le plus longtemps possible, tout en tenant compte de l’aspect sécuritaire. Pour rappel, les normes de vents pour les pistes 25R et 25L ont été maintenues pendant 40 ans à 8 nœuds hors rafales ! 

 

Par conséquent, ces pistes non seulement parallèles mais en plus bien plus longues que la piste traversière 02/20, ont depuis toujours été utilisées comme pistes préférentielles. Ce fût le « brillant » plan de Bert Anciaux qui mit fin à une utilisation des pistes historiques à Bruxelles-National.

 

La piste 02/20, tant pour les atterrissages que pour les décollages doit retrouver son statut de piste secondaire, utilisée uniquement lorsque les conditions de météo l’exigent ou lorsque les pistes 25 sont indisponibles pour cause de travaux.

 

L’Oostrand, qui prend tout autant sa part des nuisances causées par les départs de la 25R que le Noordrand( !!!), n’acceptera en aucun cas que l’utilisation de la 02/20 soit maintenue à son niveau actuel : soit avec des normes de vents ( 7 nœuds rafales comprises) qui favorisent sournoisement l’utilisation de la 02 à l’atterrissage au dessus des zones densément peuplées là où les 25L et 25R atterrissent au-dessus de zones « non aedificandi », la piste 20 pour tous les départs tous les dimanches dès 06.00h du matin jusqu’à 17.00h et le jeu malsain des Notams hebdomadaires qui dictent une utilisation de la piste 20 pour tous les départs tous les samedis à partir de 15.00h jusqu’à 23.00h.

 

Finalement nous demandons une limitation du Quota Count individuel à 48,0 de 08.00h à 21.00h.

 

Vols de nuit

 

Les associations de l’Oostrand demandent que le nombre de vols de nuits soit dans un premier temps limité au nombre de vols qui resteront après le départ de DHL et ne soient en aucun cas remplacés, ni par du cargo, ni par des vols charters, ni par des vols low cost.

 

Nous demandons également que pour les vols restants, les quotas counts soient réduits comme suit :

 

Quota Count 12,0 entre 06.00 h à 08.00h et entre 21.00h et 23.00h

Quota Count 8,0 entre 23.00h et 06.00h

 

Progressivement, vu la situation urbaine de l’aéroport, les vols de nuits doivent être interdits et l’aéroport fermé entre 23.00h et 07.00h.

 

Quelques principes de bonne gouvernance.

 

Certains avions, vieux de plus de 30 ans qui provoquent non seulement des nuisances de bruit et de pollution inacceptables, mais qui représentent également une menace au niveau de la sécurité devraient être interdits à Bruxelles-National.

 

Afin de garantir le respect des procédures de vols, des limites de quota counts et d’avions admis à Bruxelles-National ainsi qu’une autorité de contrôle et de sanction doivent être absolument être institués sans plus tarder. Depuis des années les politiques en parlent soi-disant, mais jamais rien est fait !

 

Un post scriptum, non sans importance…

 

A tous ceux qui nous lancent sans arrêt que nous n’avions qu’à ne pas nous installer « près » d’un aéroport, nous répondons ceci :

 

En ce qui concerne les vols de nuits, ils sont arrivés bien après que nous vivions dans les communes survolées. Nous ne pouvions par prévoir que les responsables politiques ne réfléchissent pas plus loin que le bout de leur nez (portefeuille) et admettent des vols de nuits dans un environnement urbain.

 

En ce qui concerne le Plan de Dispersion, nous pouvons le mieux comparer notre situation à la suivante : vous habitez le long d’une petite route, utilisée par très peu de trafic. Vous y habitez depuis plus de 20 ans, pour certains depuis plus de 30 ou 40 ans.

 

Soudainement, un Ministre décide de transformer cette petite route avec peu de trafic en une route nationale où la globalité du trafic est concentré tous les samedis et tous les dimanches et sur laquelle il décide de reporter également une grosse partie du trafic en semaine en changeant les règles d’utilisation de la route nationale.  

 

Et les gens qui habitent depuis toujours le long de la petite route… et bien selon le Ministre ils n’ont qu’à s’habituer et à se taire ! Le Plan de Dispersion, c’est ça !

 

Et à tous nos Ministres qui ont toujours estimé que les survolés de la petite route ne valaient pas une crise au gouvernement, nous leur disons qu’ils ont manqué cruellement à leur devoir de Ministre, en favorisant leur poste au pouvoir, plutôt  que la défense de la santé et de la sécurité des citoyens !

 

 

***

 

Résumé du Cahier de revendications des associations de l’Oostrand, AWACSS Wezembeek, UBCNA - BUTV  et WAKE-UP Kraainem – Juin 2007.

 

La politique aéroportuaire :

 

Fin du Plan de Dispersion !

 

Aéroport urbain de jour avec un trafic limité à 250.000 mouvements par an.

 

Création d’une autorité de contrôle indépendante avec pouvoir de sanction.

 

Vols de jour :

 

Utilisation préférentielle des pistes parallèles 25R et 25L avec des normes de vent qui permettent de faire jouer à ces pistes pleinement leur rôle de pistes préférentielles.

De facto la piste 02/20 retrouve son statut historique de piste secondaire.

 

Expropriation ou isolation volontaire des zones le plus touchées par les nuisances et la pollution, dont les communes de Diegem et Haren.

 

Eclatement des routes sur l’Oostrand (comme c’est le cas sur le Noordrand)  pour les départs de la piste 25R, actuellement concentrés sur une seule trajectoire jusqu’à la balise d’Huldenberg.

 

Quota count limité à 48,0 entre 08.00h et 21.00H, ce qui éliminerait toutes les poubelles de plus de 30 ans qui sont actuellement les bienvenues à Bruxelles National (!).

 

Vols de nuit :

 

Non remplacement des slots laissés libres après le départ de DHL, ni par des vols cargo, ni par des vols charter, ni par les low cost.

 

Réduction immédiate des quotas counts :

 

Quota Count 12,0 entre 06.00 h à 08.00h et entre 21.00h et 23.00h

Quota Count 8,0 entre 23.00h et 06.00h

 

Un arrêt progressif de tous les vols de nuits pour aboutir à un aéroport de jour fermé entre 23.00h et 07.00h.